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carte de situation

Jean SOULAT

L’ARTISANAT DE L’ÉCAILLE DE TORTUE MARINE SUR LE SITE DE LA COUR NAPOLÉON,
GRAND LOUVRE, PARIS (1er ARRONDISSEMENT) AUX XVIIe-XVIIIe SIÈCLES

Témoin de l’exotisme des Petites Antilles

 

Résumé

Cent soixante quinze restes en écaille de tortue marine, bruts et manufacturés, ont été inventoriés sur le site de la Cour Napoléon à Paris, fouillé entre 1981 et 1986, à l’emplacement du Grand Louvre. Ce mobilier provient notamment de résidences de la haute noblesse du XVIIe siècle comme le petit hôtel de Beringhen mais également des remblais incendiés de l’atelier d’André-Charles Boulle, ébéniste du roi Louis XIV, datés de 1720. Différents objets en écaille de tortue se distinguent : des peignes, des lamelles d’éventail, un bracelet, des contours de miroir ou encore des plaquettes ornementales utilisées pour la marqueterie sur meuble. Ils proviennent de carapaces de tortues marines originaires des Petites Antilles et qui sont arrivées en France par l’intermédiaire du commerce colonial.

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