Jean-Gabriel PARIAT, Frédéric BOURSIER FAUT-IL ENCORE TRAVAILLER SUR DES COLLECTIONS ANCIENNES ? |
Résumé
En 2019, une recherche collective a conduit à redécouvrir les restes humains de l’allée sépulcrale néolithique de Mériel "159, Grande Rue" (Val-d’Oise) conservés par le musée de l’Homme. Leur examen renouvelé, plus d’un siècle après la découverte, ouvre des perspectives de recherches dans différents domaines de l’archéo-anthropologie. Cependant leur mise en œuvre est conditionnée par la levée d’un certain nombre de contraintes actuellement imposées par la structure muséale. Ce constat constitue le point de départ d’un nouveau questionnement sur l’intérêt d’une reprise de données anciennes dans un cadre fortement contraint de collection patrimonialisée. Cette réflexion sur la pertinence d’un réexamen des collections anthropologiques ouvre sur la question plus large du statut des restes humains dans les musées et de leur accessibilité par le monde scientifique.