INDEX
NUMÉROS
SUPPLÉMENTS
![]() |
Véronique BRUNET, Christophe BORGNON, Anaïck SAMZUN QUELLE PLACE POUR LE PIC EN SILEX AU NÉOLITHIQUE ? |
Résumé
Des découvertes récentes de pics en silex du Néolithique ont conduit à s’interroger sur cet outil énigmatique. Un premier travail de recensement (bibliographie et études de collections) a donc été entamé. De nombreux pics sont mentionnés de façon succincte dans les publications avec de rares figures. Cependant il manque souvent une attribution chronologique fiable. Cet article présente des pics provenant de contextes divers dans l’ensemble du Bassin parisien. Deux secteurs concentrent plus particulièrement l’essentiel des pièces recensées : la vallée de la Seine et celles de la Marne et du Morin.
Mots-Clés
![]() |
Juliette DURAND UNE PIÈCE BIFACIALE PERFORÉE SUR LE SITE NÉOLITHIQUE DE LIMAY (YVELINES) |
Résumé
Plusieurs occupations du Néolithique ancien et moyen 1 et 2 se superposent sur le site de Limay "Rue Nationale – 5/7, rue Duvivier – 22/24, rue de la Tranderie". Il s’agit d’occupations structurées, mais la majorité du mobilier, dont la pièce bifaciale qui est présentée ici, est issue d’une couche archéologique, sans repère stratigraphique. Compte tenu du contexte de sa découverte, il n’est pas possible d’aborder le rattachement chrono-culturel de cette pièce. Son originalité tient à sa perforation centrale et aux traces d’utilisation observables en surface. Le double-pic perforé ou "casse-tête" est rare, mais un ou deux exemplaires sont signalés dans chaque département qui a fait l’objet d’un dépouillement bibliographique. Celui de Limay est le premier découvert dans le département des Yvelines.
Mots-Clés
![]() |
Claire TRISTAN LA CÉRAMIQUE CERNY DE RUEIL-MALMAISON (HAUTS-DE-SEINE) |
Résumé
Le site des "Coteaux de la Jonchère" à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) a livré un important corpus céramique, notamment en ce concerne le Néolithique moyen I. L’étude typologique de ce matériel montre qu’il s’agit essentiellement d’un Cerny de faciès Videlles, caractérisé par de nombreux décors réalisés majoritairement au poinçon ou au peigne à deux dents, et en impressions séparées dans la moitié des cas. Ce corpus double les effectifs recensés pour cette période sur l’ensemble du Bassin parisien, ce qui en fait une collection de référence. La quantité de céramique et la variété de ses décors en font tout l’intérêt.
Mots-Clés
![]() |
Paul BRUNET, Tony HAMON, Roland IRRIBARRIA avec la collaboration de Thierry CAPARROS, NOUVELLE APPROCHE DE LA CÉRAMIQUE POST-CAMPANIFORME |
Résumé
Une synthèse du mobilier céramique de l’âge du Bronze ancien en vallée de Marne, dans le cadre du Programme collectif de recherche "Du Néolithique récent à l’âge du Bronze ancien : définitions et interactions des groupes culturels", montrait la possibilité d’établir une typochronologie des céramiques entre les productions post-campaniformes et celles du Bronze moyen. Après intégration de nouveaux sites, le corpus est présenté dans un tableau croisé par association de caractère qui fait l’objet d’une discussion et d’une critique. On constate que les productions post-campaniformes sont regroupées en début de séquence et se calent par 14C avant l’aube du deuxième millénaire. Le reste du tableau est scindé en trois catégories, décor incisé, cordon arciforme, et décor à la cordelette, rattachables aux premiers siècles du IIe millénaire. Dans l’état actuel des recherches, il n’est pas encore possible de distinguer si ces trois groupes reflètent le corpus du Bronze ancien ou marquent des étapes chronologiques.
Mots-Clés
![]() |
Cécile BUQUET-MARCON UNE SÉPULTURE PLURIELLE DU NÉOLITHIQUE FINAL À CHARNY (SEINE-ET-MARNE) |
Résumé
Une sépulture contenant les restes de deux individus a été trouvée à Charny (Seine-et-Marne). Elle est datée de la première étape du Néolithique final, alors que nous connaissons essentiellement un traitement funéraire en sépultures collectives pour cette période.
Mots-Clés
![]() |
Antide VIAND L’ÉPÉE DE L’ÂGE DU BRONZE FINAL DES "HAUTES PÂTURES" |
Résumé
C’est à l’occasion d’un diagnostic archéologique mis en œuvre à Nanterre par le Conseil général des Hauts-de-Seine qu’une épée atlantique de type parisien, attribuable au Bronze final, a été mise au jour. Si l’arme se signale par sa spécificité typologique, c’est également sa forme entière dans un milieu terrestre qui retiendra l’attention. L’analyse du contexte permet d’avancer que l’objet, après une période d’immersion prolongée, a été déplacé à une période récente pour aboutir à une centaine de mètres du lit actuel de la Seine, à une profondeur d’environ 1 m. L’épée des "Hautes Pâtures" vient ainsi prendre place au sein du corpus essentiellement francilien, dans un contexte fortement marqué par l’axe séquanien. Cette nouvelle découverte fournit l’occasion de dresser un inventaire des armes de même type, dont certaines étaient jusqu’alors restées en marge des ensembles publiés.